Ça y est, nous sommes de retour en Thaïlande. Nous y sommes arrivés après un autre trajet de bus, celui-là transfrontalier. Nous devions changer de véhicule à la frontière, pour passer d’un autobus vers une minivan. Le passage de la frontière fut un peu long, du coup, le minibus ne nous a pas attendus. On a donc dû ajouter une attente de près de 4 heures (pour que l’autre minibus soit assez plein) au trajet de 6 heures. C’est finalement vers 19h que nous sommes arrivés au coin de la mythique Khao San road, repère de tous les vices.
On sent dès l’arrivée qu’on est dans un environnement plus explosif, plein de gens qui n’ont qu’une idée en tête, faire la fête. Partout, il y a des offres de toutes sortes, du gaz hilarant aux grenouilles en bois qui font du bruit. Ça bouge, ça grouille, ça sollicite. Avec les enfants, on est un peu plus à l’abri. Les gens sont un peu moins insistants, mis à part les vendeurs de jouets… C’est confirmé, lorsqu’on se promène à Bangkok, il faut accepter de se faire un peu arnaquer… C’est un peu la ville des 40 000 voleurs, qui essaient tous de se faire un peu d’argent sur ton dos. Disons que c’est difficile d’y échapper complètement alors aussi bien de tenter de minimiser les dégâts tout en gardant le sourire lorsqu’on se rend compte qu’on s’est fait entuber…
On a commencé en voguant sur les canaux de Bangkok pour visiter un petit bout de l’arrière-pays. Ça sent l’attrape-touriste, mais c’est le fun quand même. C’est le côté Venise de Bangkok avec toutes les organisations de vie à partir de ces canaux. De plus, on y croise plusieurs temples, qui sont ultra décorés, en cette période de Nouvel An chinois. Ça nous a d’ailleurs permis de nous échapper des hordes de visiteurs chinois qui ont envahi la ville et qui rendent les visites un peu ardues.
Parlant du Nouvel An chinois, nous nous sommes promenés dans le quartier chinois de Bangkok LE premier jour des festivités… Disons que nous avons eu droit au bain de foule… Partout, multiples étals de nourriture de tout genre, des vendeurs de cossins, un monde fou qui se presse partout… à un certain moment, la police a fermé la rue pour permettre le passage du prince qui venait prier au monastère voisin… Ça a créé un bouchon de monde d’où nous avons pu nous échapper par une ruelle obscure où chillait différents monsieurs en bras de chemise… Ce n’était pas chic, mais on pouvait respirer 🙂 Du côté atmosphère, nous avons croisé plein de danse de lions et de dragon, dans différentes chorégraphies qui étaient clairement pratiquées depuis des mois.
On s’est promené d’un pad thaï à l’autre dans les stands de rue, question de retrouver le plats que nous avions découvert il y a 14 ans et que nous tentons (sans succès) de reproduire à la maison. On a eu droit à beaucoup de variations, souvent intéressantes…
Nous avons aussi fait le pèlerinage obligé des québécois à Bangkok, aller goûter une poutine au Snack bar de Bruno Blanchet.
Bruno n’était pas là (il est en Inde pour le tournage de la deuxième saison des Vacances de Monsieur Bruno), mais nous avons passé un excellent moment avec Onisha, sa blonde. Super la poutine, ça faisait du bien de se retrouver à la maison avec un groupe de québécois, la musique de Leloup, des drapeaux du canadien et des nordiques. Les enfants avaient un peu peur de rencontrer le petit monsieur pas de cou, même si on leur a expliqué que dans le fond, il en avait un cou… En tout cas..
Depuis que nous sommes passés il y a 14 ans, Bangkok a elle aussi changé. Il y a clairement moins de cyclo-pousse, il y a aussi moins de tuk-tuk. On dirait qu’en général, l’air est moins pollué. On sent que c’est plus riche que c’était. Cela dit, du côté fête, il semble que ça dégénère. Bien que nous ne soyons pas allé, plusieurs personnes disent que Khao San devient une zone de non-droit passé une certaine heure. Les vendeurs locaux plient bagages vers minuit parce que ça devient trop dangereux. Un poste de police est situé au beau milieu de tout cela. On tente de contrôler, mais les gens sont trop intenses. On y trouve vraiment de tout et en beaucoup trop grande quanté, offert à même la rue, les bars. Déjà à l’époque, ce n’était pas un endroit tranquille, disons que le temps n’a pas arrangé les choses… Pour lui rendre justice, c’est quand même sympathique durant la journée…
Nous sommes aussi passé à Ayutthaya, pour voir les ruines de l’ancienne cité impériale. Après être passé par Angkor Vat, l’étendu du site est moins impressionnante, mais c’est tout de même très beau. Nous avons également fait des recherches pour pouvoir permettre aux enfants de faire un tour à dos d’éléphant, mais avec une compagnie qui a une approche respectueuse des éléphants. En effet, plusieurs compagnies exploitent les éléphants de manière éhontée dans les lieux touristiques. Nous avons trouvé une entreprise sans but lucratif qui s’occupe des éléphants maltraités et fournit un environnement propice à la reproduction et à la socialisation. De cette façon, nous avons pu faire un tour des ruines perchés sur le dos des mastodontes en finançant leur préservation.
De retour à Bangkok, on a fini par trouver un très sympathique happy hour avec peu de gens où les serveurs ont pris le temps de jouer aux cartes avec les enfants… tout le monde a eu tellement de plaisir… Il a fallu revenir le lendemain 🙂
Maintenant, rebelote, en autobus (de nuit celui là) pour 10 heures, en direction de Chiang Mai. But du jeu, aller rencontrer les deux pandas qui sont au zoo!
Magnifiques photos! Je veux un appareil comme le votre !