Dear Caroline Pelchat your flight from Bali to Manila on November 10 has been cancelled due to ashes from the volcano activity…..
Eh ben voila! On n’y peut rien, l’aéroport ouvre et ferme depuis 5 jours, car la cendre du volcan voyage dans la trajectoire de l’aéroport de Bali et force les avions à rester au sol. Nous sommes à la limite de notre visa, mais on ne peut pas décoller avec notre cie aérienne avant le 14 nov.
On vraiment hâte d’aller rejoindre nos amis Olivier et Valérie, ainsi que leurs enfants Yohan et Salomé, mais coudonc, on prend ce délai comme un cadeau de la vie et on se promet d’en profiter!
Imaginez-vous donc que c’est exactement dans cette nuit-là que la saison des pluies a décidé de faire son lancement officiel! Un immense orage et des éclairs à faire trembler les bâtiments ont déchiré le ciel pendant presque toute la nuit! Ce fut très impressionnant et même un peu épeurant, je l’avoue!
Le lendemain, les branches d’arbre arrachées et les chaises renversées témoignaient de l’ampleur de la tempête. Mais les Balinais étaient tout sourire! Il y avait plus de 7 mois qu’était tombée la dernière goutte de pluie! Et en plus, cette bonne nouvelle était conjuguée avec le lancement d’importantes festivités qui allaient durer 4 jours ( incroyable timing!) reliées aux dieux du commerce. Le palais royal était décoré de partout pour le lancement des festivités. Le lendemain, le temple du marché allait demeurer accessible (pour les Balinais comme pour nous!) pour des cérémonies qui allaient durer toute une journée. De l’encens, des prières, et des tonnes d’offrandes ont été amenés dans tous les temples de l’ile tout au long de ces 4 journées. J’ai même eu la chance d’être invitée à m’intégrer à l’une des cérémonies dans un temple dans la campagne d’Ubud…
En effet, m’étant approchée pour prendre une photo d’une belle Balinaise tenant sur sa tête un impressionnant plateau étagé d’offrandes, celle-ci m’a généreusement offert d’entrer à l’intérieur du temple afin de pouvoir prier avec eux, poser des questions et /ou prendre des photos! La seule question ( un seul mot, un regard et une gestuelle) qu’elle m’ait posée fut pour s’assurer du fait que je n’avais pas mes règles, car une femme menstruée n’a pas le droit d’accès à un temple.
J’ai donc pu voir les dons et prières, les familles recevoir l’eau par petits gestes, les grains de riz être collés au front de chacun. J’y ai entendu, au micro, des prières et paroles presque chantées en balinais. J’ai compris que toutes les offrandes seraient mangées après avoir été priées. Elles seront moins bonnes ( selon eux), mais partagées à la fin de la dernière prière le matin du dernier jour de la fête ( le lendemain).
Au cours de ces quatre journées bonus, nous en avons profité pour aller nous perdre à travers de vertigineuses rizières en terrasses, les célèbres terrasses Sayan. Nous en avons aussi profité pour visiter un temple sculpté dans la pierre il y a plus de 1000 ans. Gunung Kawi est un site magnifique, au centre de la végétation luxuriante. C’est un véritable havre de paix. Nous avons pique-niqué en plein centre d’une allée bordée d’alcôves sculptées et organisées et en avons aussi profité pour traverser à sauts de pierres la petite rivière qui coulait au creux de tout cela. Une belle journée en dehors de tout, où je m’échappe à la densité du trafic du centre d’Ubud, au volant de ma moto, Lise assise devant moi, pour s’évader vers la campagne et rentrer au bercail ressourcée.
C’est certain, nous avons également bien profité de nos soirées pour passer du bon temps avec nos amis! La pluie nous avait fait hésiter au début, mais nous avons fini par relouer des motos et pouvoir être complètement libres de nos déplacements. En route vers les 5 à 7 étirés, les soirées légères et amusantes. J’ai même eu la chance de discuter durant deux soirées consécutives avec Hélène, une Indonésienne établie à Bali. Elle fut d’une patience d’ange et d’une générosité incroyable à répondre avec un plaisir évident à mes nombreuses questions.
Mais bon, toutes bonnes choses ayant une fin, j’en étais à repréparer mes valises lorsque j’ai reçu un nouveau courriel de la cie aérienne qui effectuait un changement sur l’heure du vol. Au lieu de partir à 8 h le matin du 14, ce serait 8 h le soir! Ouf! On allait y arriver! Toute une autre journée de plus! J’en ai profité pour passer quelques dernières heures à lézarder sur le bord de la piscine, sachant que Manille n’aurait rien d’un club de vacances…
Nous sommes arrivés à l’aéroport hyper en avance, on avait du temps en masse ! Et le trafic est toujours difficile à prévoir près de l’aéroport de Bali. Et bien une chance! Les deux heures d’avance, on les a passées dans le bureau des douaniers balinais… J’écrivais tout à l’heure que notre visa tirait à sa fin… Bien avec les divers délais, nous en étions à 3 jours à être restée illégalement, sans papiers légaux. Rien à faire, tous les touristes qui vivaient la même chose que nous avaient beau expliquer en long et en large que l’aéroport était fermé, que nous étions à la merci des cie aériennes et leurs nouveaux départs…. Rien à faire, c’est avec 480$ en moins que nous avons quitté le pays. J’étais vraiment en colère, la bêtise administrative peut parfois être d’une telle profondeur…
Mais bon, ce n’est pas le budget de plus de trois jours jeté par les fenêtres qui allaient gâcher ma vision de mon idyllique séjour balinais ni mon arrivée aux Philippines!
J’ai été amené à votre Blog par Olivier et Valérie.
Quelle étonnante et riche expérience !
Bonjour Yvan!
Nous sommes contents de savoir que nos riches aventures te plaisent! Au plaisir alors!
CARO!!!!!
Je suis tellement contente d’avoirs enfin trouver ton blog!!
u
Tes photo son Trop belle!!