Bali ou à la recherche du paradis perdu….

Nous y voilà enfin! Caro rêve de toucher ce sol depuis plus de 20 ans. Son prof d’anthropologie, sa matière préférée au CÉGEP, lui en avait très longuement parlé. ( Merci Mario Poulin!)

Dès le premier réveil, au lever du soleil, nous avons pu sentir cette énergie zen et remplie de nouveautés culturelles. Arrivés en pleine ville, nous avons eu la chance d’atterrir dans une chambre aux abords d’un jardin intérieur pourvu d’une délicieuse piscine. Derrière les rayons naissants et cuivrés, on pouvait y découvrir des statuettes remplies d’offrandes fleuries et fumantes d’encens. On y voyait partout des toits ornés de boiseries finement sculptées. On y sentait le doux mélange des différentes fleurs des arbres et arbustes. On y entendait des chants de coqs, des bruits de balai qui racle le sol et, au loin, des bruits de moto, des gens qui se saluent, d’autres qui rigolent. Une petite musique balinaise finissait de remplir l’atmosphère.

Nous étions à Sémyak, dans une des parties les plus touristiques de l’île. Chanceux, nous avions notre petit havre de paix, situé en plein centre du chaos complet de la ville. Les rues étroites étaient bondées de motos, d’autos, de camions. Parfois, d’étroits trottoirs bien fréquentés par les marchands, les étalages des marchandises, les motos qui dépassent permettent aux piétons de circuler à travers tout cela. Un trajet vers la plage pouvait prendre entre 30 min et une heure… Selon tout ce qui se passe en chemin! (Traffic, parade religieuse, rigolades avec des vendeurs de toutes sortes. ) Tant mieux, nous en avons eu plein la vue! Nous y avons découvert de succulents endroits pour manger. Il était possible d’y trouver de tout! À tous les prix possibles! La plupart de temps, parce que c’était délicieux et offert parmi les choix, nous mangions un nasi goren ou un ami goren pour déjeuner. ( Nasi goren: riz frit aux légumes coiffé d’un oeuf, lui-même surplombé d’une galette de crevette soufflée. Il faut tremper chaque bouchée dans la sauce piquante afin de révéler toute la saveur du plat. Ami goren: nouilles sautées aux légumes accompagnées de la même sauce piquante (sambal). (Il était aussi possible de prendre une crêpe au chocolat, des toasts avec de la confiture, des oeufs et omelettes) pour les soupers, nous avons déniché un excellent restaurant où l’on pouvait manger des plats balinais authentiques et savoureux ainsi que des spécialités plus internationales  comme des cheeseburgers ou de la pizza. En général, nous nous en sortions pour moins de 35$ pour 4, incluant deux boissons pour tout le monde (alcoolisées ou non!). Partout sur nos chemins, nous y avons aussi rencontré des gens au coeur sur la main, souriants, qui souhaitent aider spontanément, qui raffolent des enfants, qui adorent rigoler.

Malgré tout, Sémyak n’était pas le paradis tant attendu. Nous n’en étions pas surpris. L’environnement était tout à fait conforme aux lectures que nous avions faites, aux conseils des habitués Andrew et Karine. Sémyak, Legian et  Kuta, sont les endroits de fête de plusieurs vacanciers. La plage, brune et parfois nauséabonde grâce aux égouts qui se déversent dans la mer au beau milieu de tout les touristes étendus à l’ombre d’un parasol, n’est pas des plus invitante. De plus, des musiques des meilleurs succès d’il y a 20 ans s’y entrechoquaient. Rien à avoir avec ce que nous cherchions, le Bali zen et authentique où il fait bon relaxer, lire, réfléchir ( et faire l’école!).

Nous avons donc tenté un déplacement. Plusieurs lectures nous pointaient le sud de l’île. Uluwatu, une région rapidement campagnarde, qui regorge des plages dignes des plus belles cartes postales et qui contient le temple le plus imposant de Bali. Nous avions choisi un hébergement où nous avons rapidement trouvé une famille! Et où nous avons mangé comme des rois ( un poisson- mahi- mahi, sur le bbq renversant). Nous y avons par contre rencontré quelques embûches… L’auberge était située aux bords de la seule route où les motos, les camions tentaient tant bien que mal de gravir la pente au milieu de laquelle nous étions situés. Il y avait là tellement de bruits qu’il nous était souvent difficile de s’entendre parler! De plus, les chambres étaient tellement mals insonorisées que la musique et les conversations des voisins nous ont empêchés de dormir jusqu’à 3h du matin! Ce bruit, ajouté à ceux de la rue, et à celui du resto ( on entendait même la sonnerie du téléphone à l’intérieur de notre chambre)  nous a convaincu que cet environnement n’était pas pour nous. Nous avons tout juste pris le temps d’une journée pour visiter cette plage magnifique ( mais extrêmement bondée) et de constater qu’il était extrêmement dangereux de s’y rendre en marchant sur les cotés de cette route bruyante et extrêmement polluée ( air- véhicules à essence maison-feux de déchets/sol- déchets de toutes sortes). Nous avons eu la chance d’assister à l’arrivée des bateaux remplis de la pêche journalière et aux enchères des achats qu’elle avait générée. Les fiers pêcheurs avaient un plaisir évident à poser avec leurs meilleures prises! Nous avons joué et rigolé en jouant longuement dans la mer avec des enfants balinais et les nôtres. Du pur plaisir. Simple et rafraichissant. Les enfants balinais sont très faciles d’accès. Comme les adultes, ils adorent rigoler. Leurs yeux sont vifs et pétillants. Mais, tout de même aucun doute, la semaine que nous pensions passer là-bas ne correspondait pas encore au Bali recherché…

Maël et Nico étant malades ( simple maladie du voyageur/ rien de grave). Nous avons décidé de partir rapidement. Une semaine s’est donc transformée en une ( mauvaise) nuit! Pas de temple pour nous, nous avons payé notre pénalité de départ hâtif et avons pris la route vers Sanur. C’est de là que nous avons pris un bateau rapide ( speed boat à cinq moteurs). ( Ari- Marie, rien à avoir avec nos speed boat entre la Thaïlande et le Vietnam!). Nous avons été chanceux, il y avait une télé qui suivait le mouvement du bateau aux claquements des vagues où on y jouait un spécial Céline Dion avec, d’entrée de jeu, la vidéo de la chanson tirée du film Titanic! Amusant!

Mais voilà, nous y sommes depuis deux jours. Nous semblons avoir trouvé le Bali recherché. Avec ses rues étroites et peu fréquentées, des étroits passages qui mènent aux temples et un peu partout, comme un labyrinthe  rempli de découvertes à chaque détour. La vie semble s’y dérouler simplement et de manière véritable. Lembogan, une île de Bali où se marient pêcheurs et tourisme à petite échelle. L’eau est turquoise, les vagues se brisent littéralement aux pieds de notre petite piscine qui est elle -même située tout juste devant la terrasse de bois qui mène à notre chambre. J’y ai installé mon hamac. C’est de là que je vous y écris. À plusieurs reprises Ketut, la propriétaire est venue nous parler. De simples échanges, beaucoup de rires et de sourires francs. Ce matin, elle nous a amené des « biscuits » balinais. ( bouchées de riz gluant, sucre et arachides roulés dans une feuille de palmier). Un partage de culture, comme ça. Alors là, je crois qu’on a trouvé le Bali qu’on cherchait… Et on n’est même pas encore rendus à Ubud!

12 réflexions sur « Bali ou à la recherche du paradis perdu…. »

  1. Bonjour Caroline vos photos sont magnifiques et ont voyage très bien a travers elles ca nous fais rêver j’ai hâte au prochain reportage,gros calin et bisou a toute la famille et prener soin de vousxxxxxx

    1. Bonjour Carole!

      Je suis contente d’avoir reçu ce petit coucou de ta part! Je suis contente aussi que nos aventures te plaisent! Merci de nous suivre! Tout se déroule bien de votre côté? On est présentement plus au centre de Bali. C’est très très zen ici. C’est la place pour relaxer près des rizières à étages et pour se  » perdre » dans les labyrinthes des maisons et de la végétation luxuriante. Faites attention à vous autres! Et à bientôt! ?

  2. Salut à toute la famille, c’est tellement magnifique de vous lire! Je trouve merveilleux que vous viviez toutes ces belles aventures, surtout malgré que ça ne semble pas toujours si facile, vous semblez vivre pleinement chaque petit moment, chaque rencontre, chaque nouveau plat. Je pense à vous et souhaite que vous viviez une merveilleuse dernière semaine à Bali. Ça fait réver!

    Julie

    1. Salut Ju,

      Merci pour le message! On pense à vous en ces périodes troubles. J’espère que ça va bien avec les petits nouveaux. Il nous reste encore presque 2 semaines à Bali… Apres on se dirige vers les Philippines. Pour l’instant, nous sommes à Ubud ou nous passerons probablement le reste de notre temps à Bali…
      Bon courage dans cette journee de grève!

      A plus!

      N.

  3. Salamat siang! Que c’est bon de vous lire! Vous avez l’air de bien apprécié la culture et de passé des moments bien cool… Je suis certaine que sur votre chemin vous trouverez votre paradis perdue…;) Je vous aime, j’ai hâte de vous lire!! Xxxx

    1. Salut ma chère,

      On est maintenant à Ubud où l’arrivée à été un peu rocambolesque. On racontera dans un prochain envoi. Tout va bien, on profite de l’espace et on essaie d’apprendre le balinais et l’indonésien !

      Profite bien du Québec, on se redonne des nouvelles

      On t’aime tout plein nous aussi!

  4. Bonjour Caroline,

    ton voyage a l’air vraiment amusant et les photos sont très belles. J’aurais bien aimé faire l’école à la plage moi aussi.
    Vincent n’avait pas reconnu Maël avec ses cheveux courts et ses lunettes!

    à bientôt

    Alice B.

    1. Bonjour ma belle Alice! Comme je suis contente de te lire! Comment vas-tu? Et la classe? Ton rôle de marraine se déroule bien? Je sais, moi aussi j’aimerais bien faire l’école à la plage tous les jours… Je vais en parler avec Laurence et voir ce qu’elle peut faire…. ? présentement, je ne suis plus à la plage. Je suis à l’intérieur de Bali, là où il y a des rizières à étages à perte de vue. J’habite près d’une forêt de singes. Il y en a partout! Mais Maël et Améliane ont parfois un peu peur, car les singes sont parfois coquins… Ils aiment bien ce qui est brillant… Et ils savent que les sacs que l’on peut avoir à la main contiennent peut-être de la nourriture alors ils n’hésitent pas à essayer de nous prendre nos choses! Ils essaient de nous faire peur en montrant leurs dents. Et ça marche! C’est un peu épeurant! Mais, bon, tout fini toujours bien, ne t’inquiète pas pour nous! Au plaisir d’avoir de tes nouvelles à nouveau Alice! Je pense très très souvent à toi, et aux autres élèves de la classe. Bisous! ?

  5. Salut la belle famille! Gianluca remarque que Maël fait un tour gastronomique du monde!! Il était envieux des sushi, la crabe fraîche et les pieuvres, yum, yum! Gianluca envoie un grand salut à Maël et Caroline tu nous rends nostalgique de notre grand voyage autour du monde et nous avons hâte de repartir encore une fois à l’aventure:-) Amusez-vous bien et nous avons hâte à votre prochaine étape!

    Ciao:-)

    Lisa, Sean et Gianluca

    1. Allo à vous trois,

      On est contents d’avoir de vos nouvelles. Nous ne sommes pas encore rendus à manger les sushis et tout ça, on attend au Japon 🙂 Ici, on mange beaucoup de nouilles et de riz avec des légumes et des brochettes de poulet Satay avec de la sauce aux arachides. On a hate de vous revoir les copains!

      Ciao,

      Maël au nom de tout le monde.

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