Nous avons finalement décidé de louer des motos à Lembogan afin de découvrir cette petite île pleine de charme avec un sentiment de complète liberté. Du coup, pendant une journée, nous avons enfilé les routes étroites et cabossées au son de la pétarade des scooters en étant un peu inquiets à propos de la qualité des freins à chaque descente. Nous avons ainsi visité une usine d’épuration d’eau que nous avions confondue avec une école, une école (indiquée par le tech de l’usine) guidés par quelques enfants ainsi que les quelques plages accessibles suite au passage d’un pont super étroit qui est probablement le petit cousin de Champlain.
Nous avons ainsi terminé ce périple sur cette belle île qui a clairement été embelli par la belle relation établie entre Ketut, notre hôte balinaise, et nous. La séparation a été déchirante.
La ville d’Ubud, rendue célèbre par le film « Mange, prie, aime », s’annonçait bien. On quittait malheureusement un endroit qu’on aimait bien, mais pour se diriger vers un luxueux hôtel qu’on avait réservé depuis longtemps à un très bon prix.
Après avoir fait nos adieux à nos hôtes, nous avons repris le bateau et négocié un transport qui nous menait vers cette fameuse villa. En arrivant aux abords des rizières, nous avons réalisé que la villa en question ne comportait pas de piscine telle qu’annoncée. Une erreur dans le descriptif d’Hotwire qui disait clairement que la villa était dotée d’une piscine. Ça aurait été pour trois jours, mais comme nous pensions rester deux semaines, ça aurait fait un peu long. De plus, c’était un peu excentré ce qui aurait rendu plus difficiles les rencontres avec les joyeux expats que nous avions rencontrés à Semiyak. Hotwire ayant accepté de rembourser la réservation, nous sommes restés une nuit dans cette magnifique villa avant de chercher un autre endroit plus adapté pour se poser.
Après beaucoup de recherche, nous en sommes venus à la conclusion que la région d’Ubud où nous étions était beaucoup trop chère pour nos moyens… On a donc appelé Stéphane, un de nos nouveaux amis, qui nous a donné un gros coup de main en nous dénichant un endroit avec un coût convenable et doté de la fameuse piscine.
Depuis ce temps, nos journées sont remplies d’école, d’apéros, de joyeux soupers et de beaucoup de rencontres. Parmi les Français que nous avions rencontrés se trouvent Charly et Virginie, leurs enfants, Matteo et Lise ainsi que leur grand pote Stéphane. Ils nous ont ouvert une porte dans leur monde à Bali en nous accompagnant, nous faisant découvrir, nous présentant à plein de monde. L’école a été un peu différente durant cette période grâce à Lise qui s’est jointe à nous.
Nous avons également rencontré plein de gens qui sont passés à notre hôtel. Toutes ces rencontres ont rendu le séjour à Ubud super riche et agréable (on pense à vous Émilie, Florent, Camille et Thibault, Annie, Nicolas et les enfants, et tous les autres!) Le passage à Ubud a clairement été axé sur le côté social qui nous manquait énormément!
Un immense merci à vous, Charly, Vivi, Stéphane, Lise et Matteo pour nous avoir permis de partager ce moment de vie avec vous. Vous allez nous manquer!
Sinon, Ubud, c’est un concert de gens, de cloches, de klaxons, de chiens et de coqs à tout moment. Les motos sont partout, occupant les trottoirs et méprisant les sens uniques. Après un moment d’adaptation, nous nous sommes d’ailleurs lancés dans cette jungle en enfourchant de nouvelles motos. En contrepartie, c’est également la ville des massages (les enfants ont eu leur premier à vie) et des rizières qui jouxtent les restos et les rues. Moindrement qu’on sort un peu de la folie des rues principales, on se retrouve avec un genre de paix ambiante. Ça donne un beau mélange des genres qui permet probablement à tout le monde d’y trouver son compte.
Après deux semaines ici, nous étions prêts à partir vers les Philippines quand le volcan actuellement actif sur une île voisine de Bali a fait des siennes. Nous sommes forcés de rester ici 4 jours de plus, notre vol ayant été annulé. On a hâte de retrouver les copains aux Philippines, mais il faut quand même admettre qu’il y a des endroits pires qu’ici pour se retrouver coincé.
Chère famille,
J’adore visiter votre site à l’occasion. Les photos sont formidables et vous êtes rayonnants de bonheur! Pas évident l’école dans ces conditions… Je dirais que le sarong va mieux à Caroline qu’à Nicolas… qu’en pensez-vous Maël et Améliane? Une telle immersion dans des environnements aussi merveilleux laissera une empreinte indélibile dans chacune de vos vies! Continuez de profiter de ces instants magiques.
Au Québec, le mois de novembre a été formidable jusqu’à maintenant: soleil, température douce. Gérard en profite pour se consacrer à la sculpture, pendant que je ramasse les feuilles d’automne et les vestiges de nos nombreux hostas (environ 80 sacs)… Quelle belle corvée à laquelle vous aurez échappé cette année!
Que la vie continue de vous combler de découvertes! Nicole et Gérard xx